Des diptyques pour échapper à la trinité : des photographies de photographies d’églises repeintes associées à des tableaux abstraits dont le châssis a été le plus souvent construit selon les proportions de la croix latine (la traverse - le patibulum en latin, ceci expliquant au passage l’étymologie de l’adjectif parvenu jusqu’à nous - au 2/3 de la hauteur). Ni le dictionnaire de théologie catholique, ni le Droit canon, ni le Rituel romain n’indiquent d’ailleurs les proportions requises pour la croix et sa représentation, ce qui est finalement assez logique, la spiritualité y associée l’emportant sur le matérialisme de sa construction. Bref, en peignant sur la toile au sol, l’empreinte du châssis sous-jacent apparaît dans la trame picturale. Comme une peinture abstraite achéropoiète…